Eternelle question de l'inné et de l'acquis
Pour La
Roche Foucault, c’est l’amour propre qui nous motive dans notre vie, par
exemple, l’amitié, ce n’est qu’un échange d’amour propre entre deux individus,
l’amitié, c’est seulement une opportunité d’exercer son amour propre. «
Nous ne pouvons rien aimer que par rapport à nous, et ne faisons que suivre
notre goût et notre plaisir quand nous préférons nos amis à nous-mêmes; c’est
néanmoins par cette préférence seule que l’amitié peut être vrai et
parfaite. »(Référence à la fin) Même s’il puisse sembler qu’une action est
un don gratuit, la vérité, c’est que l’amour-propre est le mobile de tout,
cependant cette pensée se présente sous tant d’aspects variés qu’elle est
presque toujours piquante. Les hommes sont des idolâtres d’eux-mêmes qu’ils le veulent ou non. Il est possible
que l’homme découvre son amour-propre et qu’il essaie de lutter contre cet
amour propre. Mais il risque de ne pas sortir vainqueur de cette lutte parce
que jamais il n’arrivera à chasser cet amour de lui complètement. Il appuie
sur l’étendue de l’amour-propre. On ne se rend pas toujours compte de son
amour-propre. L’homme est dans sa nature égoïste.
Par contre, Rousseau pense plutôt que l’homme est dans sa nature libre,
perfectible et égal à ses semblables. Mais à cause de l’état de nature actuel,
l’homme devient dans ses rapports sociaux méchant. Ses sentiments naturels
se dégénèrent. « Le premier sentiment dont un jeune homme élevé
soigneusement est susceptible n'est pas l'amour, c'est l'amitié. Le premier
acte de son imagination naissante est de lui apprendre qu'il a des semblables,
et l'espèce l'affecte avant le sexe. » (Jean-Jacques ROUSSEAU, Émile ou de
l'éducation (1762), livre IV).Un bébé naissant est à cet âge le plus généreux,
le meilleur, le plus aimant et le plus aimable des hommes, Rousseau croit que
s’il ne serait pas influencer par la société, l’homme pourrais conserver cette
sensibilité naissante pour jeter dans le cœur du jeune adolescent les premières
semences de l'humanité , faisant ainsi de l’homme un être qui n’est pas motiver
par l’amour propre mais plutôt par l’amour des hommes, en étant soi-même dans
ses rapports sociaux. Dans la société actuelle, l’amour propre est le moteur à
cause des inégalités, la volonté d’être reconnu fait dégénérer l’amour d soi en
amour propre. On cache notre être sous le masque du paraître, l’amour propre étouffé
notre sentiment de pitié. L’homme n’est donc pas dans sa nature égoïste.
Tous deux
sont donc d’accord que l’homme est présentement motivé par l’amour propre, mais
l’était-il avant l’état de société actuel? Il me semble que l'on puisse dire
que les enfants soient égoïstes même s’ils n'ont pas conscience des autres. Ils
sont simplement centrés sur eux-mêmes. L'égoïste n’a pas besoin des autres pour être égoïste. Par
exemple, si on considère que les criminels dangereux sont comme ca de nature,
on ne peut espérer les soigner, tandis que dans l'autre philosophie, on peut
les faire désapprendre toutes ce qui les a poussé à faire le mal. Je crois que
ce n’est pas possible de les faire désapprendre, puisque
ce serait plutôt selon moi son expérience de la vie qui
polirait ou au contraire renforcer son égoïsme. Ce serait donc plutôt une
modification de sa vision de la société qui l’entour. L’homme est donc selon
moi fondamentalement animé par l’amour porpre.
En matière animale par exemple, les
vétérinaires considèrent que l'instinct est partiellement inné, partiellement
acquis. Ce genre de raisonnement doit être applicable à l'homme je pense. Il
est vrai que tout action que l’homme fait est