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Monday, December 17, 2012

Haïti : Découvrir un autre monde

en haiti à haiti


Je désirais ardemment collaborer à une action de solidarité pour soutenir des populations sinistrées d'Haïti, plus spécifiquement, servir les enfants orphelins d'Haïti. Je tenais beaucoup à ce projet puisque j'étais persuadé que ce serait une expérience qui pourrait sans doute être fleurissante pour moi, pour le développement de ma personnalité et également pour l’épanouissement et le partage de ma foi. D’abord fleurissant pour moi puisque ça allait assurément être une prise de conscience du monde dans lequel je vis, où un grand très grand nombre de personnes sont victimes de la pauvreté et de la misère. Je crois que cette prise de conscience est essentielle en particulier à chaque habitant de pays occidental, en commençant par moi. D’autre part, cette expérience allait certainement contribuer au développement de mes qualités certaines qui sont essentielles à ce périple, tel que le don de soi, le partage, la bonne humeur, l’entraide, la serviabilité, pour en nommer que quelques uns. Sans oublier ma capacité de vivre en groupe, puisque je ne prétend pas être le meilleur des camarades. Puis il y avait ensuite l’aide que je pouvais leur apporter, celle-ci, je la croyais précieuse. J'avais bonne conscience, tant du point de vu du bon citoyen que du point de vu d’un bon chrétien, puisqu’il est important autant pour l'un que pour l'autre d’apprendre à aimer son prochain peut importe où il se trouve; pourquoi ne serai-ce pas également de mon devoir d’aider? J'étais très sérieux dans ce projet, j’étais conscient que j’allais certainement avoir à faire certains efforts pour être à la hauteur. Travailler dans l'humanitaire représenterait pour moi une façon de poursuivre ma mission de Chrétien, mais en m'engageant d'avantage.


en haiti


        La Réalité d'Haïti

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Faire face à une réalité qui semblait pourtant si lointaine, mettre des noms, des visages, fonder des amitiés sur ce que j'avais l'habitude d'écouter à la télévision, bien assis sur mon "lazyboy", m'informant sur les dernières actualités du monde, la distance semblait tellement grande qu'elle atténuait ma pitié, ma sympathie. Entendre parler de cette réalité en terme de chiffres, me parlait d'une économie mal foutue, d'un peuple qui n'arrivait pas à prendre sa place dans le monde. Mais une fois face à la réalité, je ne puis dire ce qui ce passa, ces chiffres n'avaient plus d'importance, j'étais face à des hommes comme moi. Je ne pouvais qu'éprouver de la sensibilité, de la compassion, de l'amour pour celui de la même humanité que moi. Je me croyais pourtant prêt à affronter cette réalité, ce à quoi je m'attendais, ce ne fut pas ce que j'y trouva, je croyais que j'allais être un héro, pourtant, ce sont eux qui furent mes héros, ce sont eux qui m’ont appris à vivre, vivre le moment présent, apprécier le moment qui passe et qui ne repassera plus jamais, apprendre à passer de bons moments simplement en la présence d'autres. Trouver par l'amitié le trésor de la personne qui est devant soi, être semper parati (toujours prêt) à se donner gratuitement aux autres, sans jamais compter et en faire sa joie. Vois-tu, cette constatation je l'ai seulement faite une fois de retour au Québec, puisque j'ai remarqué que désormais l'amitié n'avait plus la même sonorité pour moi. J'avais été l'élève de la vie. J'y allais en regardant mon nombril, pensant que je portais la vérité, et qu'ils devaient prendre exemple sur moi. Mes motivations avaient certainement été embrouillées, mais je m'en rendit compte, et j'en ai été édifié.


service jeunesse Haiti


        Une Manière d'Être?

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Pourquoi les occidentaux pensent-ils qu'ils ont "l'ultime" façon de vivre et que tous devraient copier leur mode de vie? Je concèderai aux justiciers et aux politiciens, qu'il y a un équilibre politique, une sécurité sociale, une liberté d'expression, un respect des droits humains qui est essentiel à tout humain. Par contre qu'en est-il de l'appât du gain, de l'entraide sociale, de la prise de conscience de la chance que j'ai d'être en vie chaque matin à mon réveil, de l'appétit d'apprendre par émerveillement et fascination du monde dans lequel je vis, d'avoir la capacité de prendre celui que je croise dans la rue comme mon frère. Ils ont bien sûr une proximité à la mort bien plus grande, ils la côtoient très souvent, ce qui garde leur conscience éveillée. En arrivant à Port aux Princes, je me rappellerai toujours cette banalité avec laquelle on nous apprenait que de l'aéroport duquel on venait d'arriver, était survenu une fusillade avec de multiples morts seulement quelques jours avant notre arrivée, et qu'également par pur hasard, des événement similaires avait eu lieu dans le quartier avoisinant, les jours précédents. Je me posais la simple question comment allait se passer ce mois en Haïti. Mais est-ce que tous ces événements sont une raison pour manifester sa chance d'être compté parmi les chanceux qui ont été épargné ? Je ne crois pas; ce devrait être inné, peut importe mon pays de naissance. Forgé de fer dans ma mémoire sont toutes ces histoires infâmes, ou même apocalyptique du 12 janvier 2010, jour du séisme de Haiti, que certains de mes amis Haïtiens m'ont raconté à chaud de larme. C'était troublant, puisque ces amis étaient des amis avec lesquels j'avais fait la fête, avec qui j'avais discuté de tout et de rien,  avec qui j'avais partagé une paire d'écouteur tard dans la nuit, se partageant nos gouts musicaux, comme on le fait parfois avec ses amis. Pourtant, ces amis avaient tous des histoires similaires à celles que j'avais l'habitude d'entendre uniquement à la télévision auparavant, maintenant ces gens était mes amis. 


 Haitien en Haiti


        Et Alors? 

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Tous ces qualités, que j'ai mis en évidence, je peux vous assurer que c'est ce qui fait d'eux un peuple, j'en ai été touché, je crois d'ailleurs que c'est leur richesse. D'après toi qui est en train de lire cette lettre ouverte, qu'est-ce qui est le plus important, la marque de ton café, ou bien les gens avec qui tu le prend, avoir la joie malgré le malheur apparent, ou réussir la vie que la société te propose? C'est une question qui revient à se demander qu'est-ce que le plus important pour toi: l'avoir ou l'être? Ces câlins sans raisons venu d'enfants avec lesquels je ne pouvais même pas communiquer à cause de la langue, cette franchise, cette profusion de confiance face au regard de l'autre, cette innocence de l'intérêt que pourrait apporter l'amitié, ces gens qui savent laisser parler leur coeur, sont des gens qui sont dans l'ordre de l'être. Ces questions que je me pose me font apercevoir une solution qui est finalement assez simple simplement toujours plus d'humanité, se tourner vers les autres. Si ce serait d'avantage le cas, la situation financière d'Haiti serait certainement meilleure, puisque nous regagnerions notre généreux coeur. Bref ne serait-ce pas un meilleur monde si l'on arrivait à joindre ces quelques aspects de la façon d'être Haïtienne à la culture occidentale ? Si l'on arrêtait de subir la vie, et qu'on Lui rendait grâce chaque jour pour la chance d'avoir la vie un jour de plus, si l'on mettait sa priorité sur sa façon d'être plutôt que sur son avoir, si l'on découvrait le trésor de l'amitié et que l'on arrivait à donner gratuitement, ne croyez-vous pas que notre monde serait différent?


service jeunesse Haiti












Friday, October 12, 2012

Novecento pianiste - Dissertation




Le théâtre comique de Shakespeare traite, entre autre,  de l’essence même des passions sombres et de leurs conséquences, ce qui blesse la personne de l’amour : l’amour n’arrivant jamais à sa perfection. Dans l’œuvre  « La Nuit des Rois »  une attention particulière est mise sur l’influence qu’a la femme en amour, l’homme devenant un pion  se faisant inconsciemment ou consciemment contrôler, par son amoureuse. Cette manipulation passe par le billet des sentiments, qui par la suite, se concrétiseront en actes,  en rapports qui s’en suivent.

De prime abord, le pouvoir des femmes commence par les sentiments qu’elles éprouvent, sentiments qui ont une place d’importance dans cette œuvre de Shakespeare. Les relations et les rapports hommes femmes, qu’ils vivent au quotidien, engendrent des sentiments autant chez les hommes que chez les femmes, mais les femmes, elles, en tirent profit. Tandis que les hommes eux,  se diminuent et idolâtrent les femmes comme  si elles étaient des déesses.  Que ces relations soient du passé ou du présent, on peut les classer en deux catégories, celles qui prennent leur origine dans l’esprit même du rêveur et celles qui sont déclenchées par la réalité de la vie.  Le Duc, suite à la rencontre d’Olivia, décrit dans l’extrait suivant, son attachement à elle. « (le Duc) O quand mes yeux se sont posés sur Olivia, j’ai cru la voir de toute peste purger l’air! Hélas, au même instant j’étais changé en cerf et dès lors les cruels limiers de mes désirs me traquent sans merci. » (p.37) Le duc est, depuis cette rencontre, subjugué par ses rêves qu’il entretient sans relâche dans sa tête, il s’est emprisonné  dans sa rêverie. Dans cette rêverie, le Duc se rabaisse, il se compare à un cerf, donc vraiment  pas l’égale d’Olivia. Évidemment, sa passion l’emporte sur sa raison, il dit lui-même que depuis sa rencontre, la comtesse n’a pas quitté ses pensés. Cette rêverie est déraisonnable, il idolâtre Olivia comme si elle était la reine de la beauté et lui un rien à coté d’elle.  Le deuxième type de sentiment que l’on retrouve dans cette œuvre, ce sont ceux reliés à la réalité. Olivia, s’attarde au passé, elle refuse de passer à autres choses, suite à la mort de son frère et de son père, elle s’enferme dans sa peine.  Le Fou, remarque son sentiment d’amour pour les morts qui l’attriste, qui la garde attachée à ses défunts ce qui n’a aucun fondement raisonnable puisqu’ils sont morts. « (Le Fou) D’autant plus folle êtes-vous, Madonna, de mener deuil sur l’âme de votre frère qui est au ciel… » (p.85) Même si elle s’éternise sur leurs malheureux sorts, elle ne pourra jamais les faire revivre. Son manque de raison est tel qu’elle refusera tout contact visuel avec des hommes puisqu’elle ne veut plus revivre cette situation. Cette réaction est l’affirmation de son contrôle dans ses relations homme femme, auxquelles elle désire mettre fin. Les sentiments vécus sont donc sous la direction de la femme.

D’ailleurs, les femmes tirent profit des sentiments amoureux lorsqu’ils se traduisent dans la réalité. Dans ces situations, l’homme devient un jouet dont la femme tire profit. La supériorité des femmes favorise la manipulation de l’homme qui se laisse manipuler. Ce maniement  peut être originaire de la personne vers qui elle est visée, ou une autre personne qui peut y avoir  des intérêts, mais qui n’est pas directement impliqué. Dans l’œuvre de Shakespeare, Olivia, suite à la visite de Viola, réussira à le manier pour qu’il revienne le lendemain. « (Olivia) Cette bague, quoi que j’en eusse; (…) Si demain ce jeune homme veut passer par ici, je lui donnerai mes raisons. Hâte-toi. » Suite à des émotions qu’elle éprouve, elle prend les rennes et fait en sorte qu’elle puisse revoir l’homme que son cœur désire.  Viola devient son jouet puisqu’il entrera dans son jeu, il ira reporter la bague le jour suivant, comme s’il s’agissait d’une erreur. Le motif de ses actions est clair, elle arrange les évènements afin de pouvoir revoir l’être aimé. Elle dit clairement qu’elle a ses raisons, ces raisons, on les connaît par la lecture des passages précédents, elle a des sentiments pour lui. Olivia crée un contexte dans lequel Viola n’a plus de choix, il se laisse manipuler. Le deuxième exemple, se lit lorsque Malvolio, tombe immédiatement amoureux, suite à la réception d’une lettre écrite par Maria qui prétend être Olivia. La lettre était claire, elle assurait l’amour inconditionnel d’Olivia. Malvolio devient ainsi le jouet de Maria. En plus, elle  lui fait cette demande: « (Malvolio) Si tu accueilles mon amour, fais-le paraître à ton sourire : sourire te sied si bien! Ainsi donc, en ma présence, ne cesse pas de sourire » (p.199) Malvolio s’y soumettra, puisque l’émotion qu’a suscitée cette lettre lui donne envie de tout faire pour Olivia, ses sentiments seront tels qu’ils deviendront des actes irréparables. Maria a donc réussi à manipuler  Malvolio. Son sourire, il sera invincible, l’objectif de Maria est atteint. La femme utilise donc ses émotions, ainsi que ceux des hommes et les transforment comme elle le veut.

En fin de compte, les moyens dominateurs que la femme utilise dans cette œuvre ne sont aucunement musculaires,  ils sont plutôt d’ordre émotif, de façon à convaincre l’homme qui par la suite agit suivant l’émotion qu’il ressent. La femme est donc la créatrice des émotions sans être l’auteur des actes. Cet aspect contrôlant de la femme se retrouve-il dans la vraie vie? Mais qu’en est-il du rôle que la femme joue dans les fréquentations? N’est-il pas traditionnellement dit que c’est l’homme qui fait les premiers pas? Dans l’œuvre de Shakespeare, ce n’est pas le cas, Olivia fait les premiers pas avec Viola et  Maria les fait avec Malvolio.









Shakespeare versus Machiavel


L’anthropologie, c'est-à-dire l’étude de la nature humaine, a fait sujet ou débat dans de nombreux textes philosophiques du temps des philosophes grecs jusqu’à nos jours. La sociabilité de l’homme, sa fin, le bien, le mal, etc., en sont des parfaits exemples. La question qui nous est posée est celle-ci : Pensez-vous, comme Shakespeare dans Othello, que la conception machiavélienne de l’être humain corrompt la vie humaine (individuelle et sociale). La question est donc de savoir si l’être humain, en appliquant les concepts de Machiavel, participerait à sa perte, à sa ruine. Personnellement, je pense qu’appliquer les principes et concepts de Machiavel peut brimer et détruire une personne.

D’une part, dans le l’œuvre littéraire de Shakespeare, l’enseigne d’Othello nommé Iago a une conception de l’être humain qui s’appuie sur celle de Machiavel. Dans un court extrait, on peut voir une des personnalités machiavélienne d’Iago : « En le servant, je ne sers que moi-même. Ce n’est, le ciel m’est témoin, ni l’amour ni le devoir qui me font agir, mais, sous leurs dehors, mon intérêt personnel. » Iago est très égoïste, il est centré sur son nombril, il veut satisfaire son intérêt personnel. Certes, cela rejoint très clairement une idée de Machiavel qui est de viser son intérêt personnel pour aider à ce conserver. Lors d’une action de Iago, on peut vraiment comprendre la manipulation que cet égocentrique a exercée sur Roderigo : « Oh! misérable meurtrier! Oh! scélérat! (Il poignarde Roderigo.). » En tuant Roderigo, Iago déguisait son crime envers Cassio. De même, Iago n’avait plus besoin de Roderigo, il avait ses bijoux et il ne fallait pas que les bijoux se rendent à Desdémona. Aux yeux de Iago, tuer Roderigo était la meilleure solution pour atteindre son but, sa fin. Tout profit était pour lui. Je juge cet acte, machiavélien, puisqu’Iago atteint son but, afin de se conserver, en utilisant un moyen qui est immoral, mais efficace. Parallèlement, Iago craint les autres et c’est pour cela qu’il agit de sorte. Voici un extrait qui démontre bien comment Iago craint autrui :
Pour en venir là, si ce pauvre limier vénitien, dont je tiens en laisse l’impatience, reste bien en arrêt, je mettrai notre Michel Cassio sur le flanc. J’abuserai le More sur son compte de la façon la plus grossière (car je crains Cassio aussi pour mon bonnet de nuit), et je me ferai remercier, aimer et récompenser par le More, pour avoir fait de lui un âne insigne et avoir altéré son repos et sa confiance jusqu’à la folie.
Fais aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’on te fassent avant que les autres te le fassent. Dans la même dynamique machiavélienne, mieux faut tromper avant d’être trompé. Iago exprime bien qu’il veut faire violence envers Cassio avant que celui-ci lui fasse, voilà une vision bien machiavélienne!


Novecento Pianiste - My Way



Création littéraire

J’y étais presque, deux marches seulement et j’allais atteindre la terre ferme. On m’avais parler de cette terre depuis mon enfance, elle semblait tellement complexe a cause de toutes les possibilités qu’elle offrait, mais également très attirante a cause de son énorme diversité. Je dois l’avouer, elle me faisait vraiment peur, mais, c’était ma chance de réussir un grand rêve que l’on m’avait toujours dit capable de réaliser à cause de mon grand talent de pianiste. J’imaginais toutes ces images dans ma tête ou je voyais l’argent couler à flot, l’acclamation de mes admirateurs dans ces immenses salles de bal. Peut-être même allais-je être capable de devenir propriétaire de ma propre embarcation puisqu’il était certain que j’allais avoir une très grande nostalgie de l’océan. Mon imagination roulait à plein, je dus reprendre mes esprits, puisque ces deux derniers pas semblèrent longs comme ma vie, mais une fois arriver, ce fut tout le contraire, j’ai très rapidement pris gout à la vie terrestre. Tout se déroula comme Max me l’avait décrit, je devins très rapidement célèbre, les gens courraient mes spectacles. Jusqu’au jour ou je fis une étonnante découverte, celle de la bibliothèque qui se situait a quelques coins de rue de chez moi, jamais au par avant, j’avais fait face a une si vaste variété de livres, rapidement je perdis intérêt pour la musique puisque j’avais découvert la littérature. C’était certainement grâce à mon père qui pendant mon enfance m’y avait initié, lorsqu’il se plaisait à m’entendre lui lire son journal. On me fit des reproches, puisqu’on remarquait que je ne mettais plus autant de passion lors de ma prestation, mais je n’y pourrais rien puisque ma passion n’était plus la musique désormais. Je décidais donc d’abandonner la musique puisque je subissais une perte importante d’intérêt de la part de mon auditoire. Certains pensaient que c’était pour moi une défaite, mais moi je le considérais plutôt comme une victoire puisque j’avais vraiment trouvé ce que j’aimais.  Je me mis donc corps et âme à la littérature, j’en étais à l’écriture de mon premier roman, suite à la lecture de Cyrano de Bergerac, qui m’avait beaucoup inspirée, c’est ce qu’était vraiment de la littérature. Mes livres se succédèrent avec grand succès. Ma vie sur terre n’avait finalement pas été comme Max me l’avait prédit, mais j’en étais tout de même très ravie. Grâce à Max, j’avais rejoint la terre ferme ce qui m’a permis de découvrir la littérature, une source inépuisable de joie et de plaisir intense.

L’être humain est-il fondamentalement animé par l’amour-propre?




Eternelle question de l'inné et de l'acquis


Pour La Roche Foucault, c’est l’amour propre qui nous motive dans notre vie, par exemple, l’amitié, ce n’est qu’un échange d’amour propre entre deux individus, l’amitié, c’est seulement une opportunité d’exercer son amour propre. «  Nous ne pouvons rien aimer que par rapport à nous, et ne faisons que suivre notre goût et notre plaisir quand nous préférons nos amis à nous-mêmes; c’est néanmoins par cette préférence seule que l’amitié peut être vrai et parfaite. »(Référence à la fin) Même s’il puisse sembler qu’une action est un don gratuit, la vérité, c’est que l’amour-propre est le mobile de tout, cependant cette pensée se présente sous tant d’aspects variés qu’elle est presque toujours piquante. Les hommes sont des idolâtres d’eux-mêmes qu’ils le veulent ou non. Il est possible que l’homme découvre son amour-propre et qu’il essaie de lutter contre cet amour propre. Mais il risque de ne pas sortir vainqueur de cette lutte parce que jamais il n’arrivera à chasser cet amour de lui complètement. Il appuie sur l’étendue de l’amour-propre. On ne se rend pas toujours compte de son amour-propre. L’homme est dans sa nature égoïste.

Par contre, Rousseau pense plutôt que l’homme est dans sa nature libre, perfectible et égal à ses semblables. Mais à cause de l’état de nature actuel, l’homme devient dans ses rapports sociaux méchant. Ses sentiments naturels se dégénèrent. « Le premier sentiment dont un jeune homme élevé soigneusement est susceptible n'est pas l'amour, c'est l'amitié. Le premier acte de son imagination naissante est de lui apprendre qu'il a des semblables, et l'espèce l'affecte avant le sexe. » (Jean-Jacques ROUSSEAU, Émile ou de l'éducation (1762), livre IV).Un bébé naissant est à cet âge le plus généreux, le meilleur, le plus aimant et le plus aimable des hommes, Rousseau croit que s’il ne serait pas influencer par la société, l’homme pourrais conserver cette sensibilité naissante pour jeter dans le cœur du jeune adolescent les premières semences de l'humanité , faisant ainsi de l’homme un être qui n’est pas motiver par l’amour propre mais plutôt par l’amour des hommes, en étant soi-même dans ses rapports sociaux. Dans la société actuelle, l’amour propre est le moteur à cause des inégalités, la volonté d’être reconnu fait dégénérer l’amour d soi en amour propre. On cache notre être sous le masque du paraître, l’amour propre étouffé notre sentiment de pitié. L’homme n’est donc pas dans sa nature égoïste.

Tous deux sont donc d’accord que l’homme est présentement motivé par l’amour propre, mais l’était-il avant l’état de société actuel? Il me semble que l'on puisse dire que les enfants soient égoïstes même s’ils n'ont pas conscience des autres. Ils sont simplement centrés sur eux-mêmes.  L'égoïste n’a pas besoin des autres pour être égoïste. Par exemple, si on considère que les criminels dangereux sont comme ca de nature, on ne peut espérer les soigner, tandis que dans l'autre philosophie, on peut les faire désapprendre toutes ce qui les a poussé à faire le mal. Je crois que ce n’est pas possible de les faire désapprendre, puisque
 ce serait plutôt  selon moi son expérience de la vie qui polirait ou au contraire renforcer son égoïsme. Ce serait donc plutôt une modification de sa vision de la société qui l’entour. L’homme est donc selon moi fondamentalement animé par l’amour porpre.


 En matière animale par exemple, les vétérinaires considèrent que l'instinct est partiellement inné, partiellement acquis. Ce genre de raisonnement doit être applicable à l'homme je pense. Il est vrai que tout action que l’homme fait est